Quatrième Différence

En voilà une nuit des plus singulières, tout d’abord très courte, comme je le disais la dernière fois, il m’a fallu affronter la journée. Elle ne fut pas harassante, mais comme prévu, fatigante. Le sommeil m’emporta alors que la nuit battait son plein, aucune lumière ne venait encore à poindre du fond des quelques bâtisses plombant la vue que j’aurai pu avoir de ma fenêtre. De mes fenêtres en réalité. Deux pièces, qui cette nuit se voyaient affligées d’un destin opposé.
L’une, fraîche, sombre, paisible, quelques casseroles pleines d’eau glacée qui trainaient. Quand à l’autre, moins tranquille, toute machine en marche, dans un chahut de bruits et de lumières que je ne savais choisir allumées ou éteintes. Un vieil ami aurait sûrement appelé ça une forge de soubresauts. A y réfléchir, c’en était assez proche. Et c’est là que j’étais, comme souvent.
Les deux cuillères n’y était plus. Pas de thé pour moi ce soir, c’est un verre d’eau presque trop fraîche qui m’accompagnai, que je venais remplir à même les casseroles. Quitte à ne pas pouvoir manger, autant boire.

On dit qu’il est bon de prendre un peu de recul. Pas cette fois. Il devait être dans les alentours de 4h lorsque j’aurai dû écrire ces mots. Mais la force manquait et je me devais de dormir. Une courte nuit pour un long sommeil.  Ce n’est donc que maintenant que je peux parapher ce maigre écrit, et l’offrir en pâture à vos yeux cette fois bien éveilles, et même s’il est désormais un peu tard pour ça.. Bonjour à tous.

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